un minuit que jamais le regard, là, ne trouble
« Un minuit que jamais le regard, là, ne trouble. »
Du 31 mars au 20 juillet 2017
Pour son projet développé à Paris au Collège des Bernardins et placé sous le commissariat de Gaël Charbau, Edgar Sarin organise une expérimentation collective qui s’apparente d’une certaine manière à une réflexion par l’exposition, développée par ailleurs avec le Cercle de la Horla.
L’exposition fonctionne selon un protocole mis en place par l’artiste et visant à s’enfermer avec « un échantillon de population » pendant quarante-cinq minutes chaque semaine. Ces « minuits », moments qui restent invisibles pour le spectateur, permettent de reconfigurer accidentellement l’espace à partir des objets qui s’y trouvent et qui constituent « une panoplie élémentaire de matériaux et d’idées ».
Le lieu, atelier de production et espace de réflexion, est un incubateur où l’exposition est renouvelée seize fois, sous l’effet d’une recherche d’harmonie politique au sein d’un groupe humain enfermé dans un espace artificiel. Les archives et documents relatifs à ces « minuits » sont à présent secrètement préservés et seront restitués dans un siècle au Collège des Bernardins.