exposition personnelle
L’exposition réunit six œuvres qui, au delà de leur autonomie, contribuent à représenter une série de mouvements : arrêts, accélération, freinage. Au moyen de la vidéo, du son et de la lumière, ces rythmes définissent trois ambiances distinctes. Airport’s Project invite à s’asseoir dans des fauteuils en forme de coquillage, pour y visionner une vidéo, The Soap. Ces fauteuils en suggèrent un habitat ajusté au corps humain. Le spectateur fait face au geste répétitif d’une personne qui se lave les mains jusqu’à épuisement du savon.
L’œuvre Sans titre (D’où elle vient la neige?) est un rideau fait d’éléments métalliques en forme de cristaux de neige. Il scinde l’espace, obligeant le public à franchir ce qui paraît être une barrière mais qui n’est en réalité qu’un passage.
Chairs rassemble neuf sculptures mobilier (en forme de couvercle de boites de sardines). Cette pièce évoque la rencontre, le dialogue et la reproduction industrielle. Elle met dans une fausse situation physique le spectateur qui parcourt cet environnement mais ne peut l’utiliser. A contrario, l’installation Hip hop permet de s’investir grâce à un jeu de néons et de pulsations lumineuses.
Dans ses dernières œuvres Franck Scurti, oriente d’avantage ses recherches vers l’espace urbain. Mobile Home en est l’exemple : ce prototype pour matelas portable, conditionné dans une sphère, se présente comme une réponse au nomadisme urbain et à ses modes de représentation. Chicago/Flipper est une vidéo réalisée à la suite de son séjour dans la ville. La bille du “flipper” reflète les déambulations du passant propulsé dans la ville.